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Avis sur le jeu Rage (PS3)

 

id Software, vous vous souvenez ? Pour les joueurs de ma génération, le premier jeu qui vient en tête est forcément Doom. Sorti en 1993, ce FPS a marqué toute une génération de joueurs de par son action frénétique et son environnement 3D. Mais saviez-vous qu’1 an plus tôt, id Software avait sorti Wolfenstein 3D, un titre qui servira de base au développement de Doom. Les jeunes joueurs quant à eux devraient connaitre Quake ou encore Return to Castle Wolfenstein, des jeux qui ont connu également un certain succès.

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Bienvenue à Wasteland

L’histoire de Rage se déroule dans un futur post-apocalyptique. Apophis, un énorme astéroïde, est entré en collision avec la lune pour ensuite venir s’écraser sur la terre. Cet impact a dévasté la planète bleue jusqu’à en éradiquer plus de 80% de vie. L’Autorité supérieure ayant prévu le choc, des hommes ont été enfermés dans des capsules cryogénisées, appelées Arches, qui ont été enterrées au plus profond de la terre. A la surface, les survivants se sont organisés en petites communautés mais le chaos règne.

Vous incarnez l’un des hommes qui a été cryogénisé et vous rejoignez à votre réveil un groupe de rebelle appelé la Résistance, dont le but est de contrer l’Autorité supérieure qui tente de contrôler tout le territoire par la force.

Une direction artistique parfois trahie par ses graphismes

On ne peut le nier, dès les premières minutes de jeu, Rage séduit par son univers. Ce dernier rappelle un peu celui de Borderlands lui même inspiré d’un certain Fallout, progéniture de Bethesda. Dès lors, il faut saluer le travail accompli par id Software au niveau des environnements (ville frontière, raffinerie, grotte, base des résistants) et du character design.

Malheureusement, sur PS3, des soucis d’affichage des textures viennent un peu ternir l’ensemble. Il n’est pas rare de faire un quart de tour et de voir les textures d’une paroi s’afficher petit à petit. Pour mémoire, je précise que le jeu installe la bagatelle de 8Go de données sur le disque dur. A côté de cela, le jeu alterne entre le chaud et le froid, proposant des environnements riches et variés qui soudain sont entachés de graphismes basse résolution. Il arrive aussi qu’une pièce soit superbement détaillée et éclairée mais le bouton sur lequel il faut appuyer est une bouillie de pixels rendant ce dernier très laid.

Malgré tout, je dois bien reconnaitre que certains décors ou effet de lumière sont très beaux et proches de la perfection.

Un gameplay que ne renierait pas Duke

Rage propose un gameplay assez old-school saupoudré d’éléments de RPG. Au début du jeu, j’ai cru que c’était une pâle copie de Borderlands mais il n’en n’est rien. Le jeu est beaucoup plus intense de par l’action qu’il propose pendant ses phases de shoot. Ajoutez à cela des ennemis au comportement varié et des armes classiques mais efficaces et vous obtenez un très bon défouloir.

rage2.JPGMais Rage, ce n’est pas qu’un simple FPS. Un petit côté RPG a été ajouté (ce qui n’est pas pour me déplaire) dans lequel vous pourrez upgrader voire fabriquer certaines armes. Certes, cela reste basique mais assez intéressant pour susciter l’intérêt du joueur. Je trouve toujours sympa de devoir fouiller les pièces ou régions visitées afin de trouver du matériel pour construire ses sentinelles ou tour de défense.

Un point négatif cependant. La fin de chaque mission nous ramène presque toujours au point de départ de celle-ci, souvent via une porte qui se trouvait au début. C’est peut être bête, mais j’aurais préféré devoir par exemple voler le véhicule d’un ennemi ou devoir partir en fuyant pour retourner à la base plutôt que de terminer la mission de cette manière. Là je me disais, mais pourquoi ils ne m’ont pas fait passer directement par cette porte ?

Need for Speed

Dans chaque camp de résistant, vous pourrez faire des courses contre d’autres adversaires et gagner ainsi des récompenses. Personnellement, je n’ai pas trouvé cette partie du jeu très intéressante. J’avais l’impression que c’était juste pour occuper le joueur entre deux missions. Malheureusement, on était obligé de passer par là si on voulait obtenir des améliorations pour son véhicule.

Les véhicules, parlons-en justement. Je n’ai pas vraiment trouvé de différence entre eux, si ce n’est au niveau de leur look et de l’arme principale qu’ils avaient. Pour le reste, ils ne servaient qu’à se rendre à l’objectif de mission où la route était parfois barrée par d’autres ennemis motorisés qu’il fallait détruire pour obtenir des primes.

Mon avis :

Bouclé en un peu plus de 10 heures, la campagne solo de Rage m’a agréablement surpris. J’ai débuté le jeu avec une certaine réserve mais j’ai accroché au fur et à mesure que j’avançais dans l’aventure. Bien bourrin comme je les aime, le jeu propose malgré tout quelques subtilités de par son aspect Rpg et le fait que la furtivité peut être un bon moyen de gérer sa mission.

Enorme déception cependant au niveau de l’histoire, la fin est bâclée en deux temps, trois mouvements, sans parler de la cinématique qui doit être la plus courte jamais vue (pour moi) dans un jeu vidéo. Pour le reste, c’est du tout bon et je vous recommande chaudement de vivre l’expérience Rage !

Développeur : id Software

Editeur : Bethesda

Genre : FPS

Support : Xbox 360, PS3, PC

PEGI : 18

 

 

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