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IMPROBABLE GEEK - Page 5

  • inFamous 2 – Le test !

    inFamous est sorti en mai 2009, j’avais vraiment apprécier ce premier opus et j’avais hâte de voir la suite. Sucker Punch à bossé pendant 2 ans et nous revient donc au mois de juin en exclusivité sur la playstation 3 avec inFamous 2 ! J’ai fini l’aventure de Cole ce week end, il est donc temps de vous donner mon avis

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    Au revoir Empire City, bonjour New Marais !

    Déjà ce qu’il faut savoir avant de commencer ce inFamous 2 c’est qu’il serait bon de faire inFamous premier du nom avant (avec le programme welcome back ça ne devrai pas être trop dur ) car l’histoire se suit, sans trop en dévoiler sur le scénario sachez qu’une créature qui se nomme – simplement – la bête détruit New Marais vous obligeant après une cuisante défaite face à celle ci de fuir pour vous réfugier à New Marais et de vous entraîner le temps que la bête arrive pour le grand combat final.

    La ville fait clairement pensé à la Nouvelle Orleans, surtout quand on arrive sur la deuxième île et qu’on voit une partie qui est dans les marécages. D’ailleurs déjà un gros point positif c’est bien cette ville : New Marais, un gros parc de jeux pour notre homme électrique qui est vraiment bien foutu. On a pas mal de quartier différents allons des marécages à la zone industriel en passant par le centre avec ses sex shops, etc…

    Il y a quand même pas mal d’aliasing et un peu de clipping mais on n’oublie vite tellement la ville est riche et diversifié. Je note par contre une nette amélioration des textures, certes ce n’est pas parfait mais c’est beaucoup mieux que le premier opus.



    En plus des traditionnels rails qui vous permettent de grinder, on a le droit à quelques nouveautés comme le poteau qui vous propulse à une bonne hauteur facilitant grandement l’escalade d’un immeuble. Il y a bien sûr quelques pouvoirs qui vous permettent aussi de vous déplacer plus rapidement mais ça j’en parle plus tard

    Cette ville donne place aussi à de nouveaux ennemis et de nouveaux alliés, Cole n’est pas le seul à avoir des pouvoirs ! Je n’en dit pas plus pour pas tout vous gâcher. Sachez que vous allez devoir aussi vous battre contre des monstres plus grand, plus fort ou plus rapide que vous mais ils ont tous des points faibles qui permettra d’en faire qu’une bouchée

    Cole, un homme surpuissant !

    C’est vrai que dans ce inFamous 2 on ressent bien l’effet de puissance que dégage l’homme électrique notamment grâce aux nombreux pouvoirs que détient Cole, car Sucker Punch n’a pas été radin pour ce qui est nouveautés de ce côté là. En effet en plus de tous les pouvoirs du premier opus toute une palette de nouveaux coups viennent s’ajouter. Certains permettent de se déplacer plus vite d’un point à l’autre comme la « courroie électrique » qui fera étrangement penser au grappin de Just Cause 2. D’autre au contraire sont là uniquement pour dézinguer du vilain, et il n’y a pas à dire ça Cole c’est le faire !

  • Avis sur le jeu Mass Effect

    Bioware a été reconnue maintes et maintes fois comme étant la compagnie par excellence pour créer des jeux de rôles de qualité. Il est donc fort surprenant de voir l’entreprise tenter sa chance dans les jeux d’action. Avec Mass Effect la compagnie canadienne essaie une nouvelle mécanique, mais reste fondamentalement fidèle à ses valeurs; une grande histoire narrative qui prendra sa place dans les grandes épopées de science-fiction, beaucoup de missions facultatives pour satisfaire les joueurs qui en veulent plus et un style artistique raffiné et inspirant. Malgré tout cela, comme un enfant qui essaie de marcher, Bioware tombe souvent en essayant d’égaler les autres. Le concept du jeu est aussi probablement trop ambitieux pour l’engin graphique, menant ainsi à plusieurs problèmes, et le mélange étonnant de jeu de rôle et jeu de tir à la troisième personne est profondément défaillant. Cependant, Mass Effect est un chef-d'œuvre, et reste tout de même une histoire qui se doit d’être racontée aux amateurs de science-fiction.

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         D’abord, Mass Effect réussit à mélanger jeux de rôle et d’action avec un succès mitigé. Par exemple, plusieurs victoires sont déterminées par l’équipement que vous possédez ou votre niveau, mais très peu souvent par votre habileté à tirer précisément, comme dans Ghost Recon par exemple. Régulièrement, vous aurez de la difficulté à vaincre un ennemi, ou souvent trop de facilité à accomplir une mission étant donné la faiblesse de l’opposition. Le second problème est surtout lié à l’intelligence artificielle. La tradition des jeux de ce genre oblige presque à faire de vos coéquipiers des poules sans tête, mais étant donné qu’ils ne nuisent jamais à l’expérience et, surtout, que votre réussite est indépendante de leur statut, ils ne sont pas vraiment cause de frustration. C’est plutôt l’agressivité de l’intelligence artificielle ennemie qui désappointe : trop souvent nous sommes confrontés à des adversaires qui foncent directement sur nous, derrière notre couverture, rendant celle-ci complètement inutile. Ce n’est pas un mouvement tactique, ni une brillante idée de l’AI, en fait, il s’agirait plus d’un bogue de pathfinding, c'est-à-dire la capacité de l’ordinateur de trouver son chemin dans l’environnement. Ce problème intervient seulement lors de batailles à l’intérieur de bâtiments, et souvent dans des endroits étroits.

     

         Cependant, les combats sont enlevants, spécialement grâce au système physique du jeu. Bien que les engagements soient souvent trafiqués par le système de jeu de rôle qui roule en coulisse, le déroulement de la bataille est la chose la plus intéressante du jeu; avec les pouvoirs biotiques (un peu similaire à de la magie mélangée avec des pouvoirs psychiques), vous manipulerez environnement et ennemis, et étant donné que tout ceci est régi par un système de gravité et de physique avancé, tout devient aléatoire. Contrairement aux pouvoirs jedi dans Knights of the Old Republic, les pouvoirs biotiques sont rarement destinés à un seul opposant, et peuvent être utilisés pour libérer un corridor facilement. Ainsi, le mélange entre les armes à feu et les pouvoirs biotiques rajoutent une plaisante alternative aux habituelles guerres de tranchées des jeux du genre.

         Comme à l’habitude dans les jeux Bioware, l’écriture est sublime, mais l’est encore plus la façon dont on nous la livre : que ce soit par scènes cinématiques ou par codex (un mini wikipedia du monde de Mass Effect disponible dans le jeu), il est évident que beaucoup d’attention a été portée à la mythologie du titre. Les personnages discutent simplement de leur vie, de leurs origines, d’une façon tellement banale qu’elle en devient quasiment réaliste. La magie du jeu réside dans la façon étroite dont l’histoire est tissée. Originale ou pas, il s’agit probablement de la meilleure épopée de science-fiction depuis le classique Alien par Ridley Scott. L’équipage est vrai, fidèle à la hiérarchie de l’armée, et la politique du jeu nous captive comme si nous étions vraiment concernés par le sort de la race humaine et du conseil de l’Alliance. Le plus étonnant, c’est que je n’ai jamais eu l’impression de perdre de l’information, de trouver un détail trop peu important pour ne pas m’en souvenir ou tout simplement d’être confus par les événements. L’auteur a sans doute longtemps réfléchi, et les pièces sont déjà en place, laissant ainsi le joueur simplement décider où les disposer dans le casse-tête.

  • Ebooks : une première liseuse couleur…

    liseuse-ebooks.jpgPour profiter des ebooks pas chers ou livres électroniques, il faut bien entendu un appareil pour les lire. Les ordinateurs portables en sont capables mais le plus pratique reste la liseuse qui utilise un grand écran sans rétro éclairage afin de préserver l’autonomie et de permettre une lecture en plein soleil. Jusqu’à présent, les liseuses n’existaient qu’en noir et blanc mais Hanvon vient de présenter un premier modèle couleur qui sera commercialisé en Chine (moins cher qu’un iPad basique). La Chine fera donc office de marché pilote pour cette nouvelle technologie…

     

    Face à un iPad ou une tablette tactile qui utilise un écran TFT à rétro éclairage LED, cette liseuse avec son écran à encre affiche des couleurs relativement ternes et délavées. Elle n’est donc pas adaptée au visionnage de photos… En contre partie, il n’est pas possible de lire sur un iPad ou n’importe quel type de PC en plein soleil alors qu’une liseuse s’en sort parfaitement ! Bref, chacun sa vocation… Depuis 2008, les ventes d’ebooks ont triplé tous les ans et devraient représenter déjà 9% du marché du livre cette année !

     

  • Uncharted 3

    J’ai joué à Uncharted 3 avec des sentiments mêlés. Je crois que je n’avais jamais vu un jeu qui présente une telle répulsion à l’idée d’être joué, qui haïsse à ce point l’idée d’avoir un joueur. Uncharted me fait l’effet d’un bonbon sucré. Un bonbon que j’aurai sucé avec un certain plaisir jusqu’à ce qu’il me recrache. Oui, j’ai été recraché par un bonbon. C’est cela Uncharted. 

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    Entendons nous bien. J’ai apprécié cela. J’ai apprécié que le jeu ne me demande rien. Qu’il me fatigue si peu.

    Je crois que l’on pourrait classer les jeux en fonction des positions corporelles qu’ils exigent : jeux où l’on se penche en avant, jeux où on se laisse aller en arrière. Uncharted est au plus haut point un jeu de l’arrière, un jeu de canapé, un jeu qui va si bien avec le genre d’attention diffuse que produit le téléviseur. Les choses glissent sans profondeur ni passion, sans jamais exiger la moindre réflexion sur ce que l’on voit ; comme si cela allait de soi, comme s’il n’y avait pas de médium. Une immersion périphérique, par enveloppement, plutôt que par une plongée active dans les choses à l’écran comme j’y suis habitué.

    Et puis il y a ces moments où le jeu trahit son propre régime. Dès que l’on quitte les phases d’exploration ou d’énigmes pour les phases de tir. Qui relèvent pour moi de la corvée pure et simple. Sans doute parce que je ne peux les concevoir sans ressentir l’écart avec le modèle du FPS sur PC. Je suppose que si l’on n’a pas ce modèle, elles doivent glisser comme le reste. Mais là où le FPS procure une forme de maîtrise millimétrée, le jeu au pad est un enfer. Bien sûr, tout a été ménagé pour que là encore cela soit facile. Mais facile ne veut pas dire gratifiant quand tout est si décalé par rapport à mes attentes, quand tout est si dénué de toute élégance. Alors je finis par donner des coups de poing plutôt que de tirer avec les armes. D

    e toute façon, le personnage est quasiment invulnérable…

     

  • Test du jeu Wipeout Pure - suite

    Wipeout Pure : des sensations pures…

    Une fois aux commandes du vaisseau, un constat s’impose, quel bonheur ! On retrouve ses marques très vite, on s’en prend plein les mirettes, la bande son colle parfaitement avec l’esprit du jeu, et les circuits sont variés et fun à souhait. Les développeurs n’ont pas chaumé et nous offrent pas mal de nouveautés, d’une part adieu les «pit lan» qui nous permettaient de remonter son énergie au début de chaque tours, maintenant il va falloir choisir entre utiliser son arme (bouton carré) ou l’absorber (bouton rond) afin d’augmenter son énergie, et je dois dire que ce concept est vraiment novateur car les courses sont moins syncopés et les choix s’avèrent vraiment cruciaux, un très bon point donc.

    L’autre nouveauté de ce Wipeout Pure concerne le gameplay du jeu qui gagne encore en maturité dans le sens où le moindre choc vous ralentira, autant dans Wipeout 2097 le vaisseau pouvait «glisser» sur les rebords du circuits, autant ici plus question de «surfer» mais au contraire vous devrez connaître les circuits sur le bout des doigts afin de remporter les médailles d’or, plus dur mais plus technique ! L’animation est exemplaire et procure bon nombre de sensations ! En Vector on fait le touriste en se promenant tranquillement, cueillage de pâquerettes autorisé, en Venom la vitesse commence à faire son effet mais c’est la classe Flash qui commencera à vous donner du fil à retordre pour arracher la première place, c’est aussi dans cette même classe que l’animation commence à devenir diaboliquement speed, la classe Rapier ne devrait pas vous poser trop de problème (quoique) et le gel «tenue extra forte» sera de rigueur en classe Phantom, la classe des pros de Wipeout !

    Bien sur prenez la vue interne afin de décupler l’impression de vitesse, vous verrez ce n’est qu’une question d’habitude… Il est juste frustrant de ne pas pouvoir relier sa PSP au téléviseur car même si, une fois le casque sur les oreilles, le jeu reste très immersif, on était habitué à y jouer sur un plus grand écran, mais cela n’engage que moi évidemment…

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    Wipeout Pure : un « Pure » jeu ?

    La durée de vie du jeu est très bonne puisque vous devrez remplir un tableau de médailles (d’or de préférence) à la fois dans tous les tournois, les courses simples, les courses contre la montre et le mode zone, d’ailleurs le mode zone à gagné aussi en intérêt et vous permettra d’accéder à des vitesses de folie, restez bien accrochés à votre PSP ! La partie tournoi s’est divisée en 3, les courses Alpha, Bêta et Ascension dans lesquelles 4 circuits vous attendent, le mode ascension étant le tournois le plus dur puisqu’il vous demandera de terminer premier sur les huit circuits d’affilés (Alpha et Bêta) et ce pour chaque classe ! Autant dire que vous avez du Wipe sur la planche ! A la fin de chaque tournoi vous gagnerez un circuits pour le mode Classique où des circuits psyché et bien fluos vous attendent (ces circuits vous diront peut être quelque chose, je vous laisse découvrir par vous même…).

    Enfin, question statistique vous serez servit puisque TOUT y est indiqué. Mais la crème de Wipeout Pure est bien entendu son mode multijoueurs qui permettra à huit possesseurs de PSP de s’affronter à la fois en tournois, en course simple, en contre la montre etc… Vous pourrez également télécharger via le mode Wifi de la PSP le « phantom » de votre ami(e) afin d’améliorer votre conduite si celui-ci vous bat… Enfin, et là je dis bravo, des packs téléchargeables seront bientôt disponibles afin de rajouter circuits, vaisseaux, musiques, skins et le tout gratuitement ! La classe !

    Wipeout pure s’impose donc comme l’un des plus beau jeu de la PSP, si ce n’est le plus beau, aux côtés de Gran Turismo. Doté d’une excellente durée de vie grâce à ses nombreux modes de jeu en solo comme en multi, il vous scotchera pendant des heures à votre console portable préférée. Une référence du genre donc, dont la maniabilité pourra peut être repousser les novices, mais qui comblera sans aucun doute les fans de la première heure. Un Hit à posséder absolument !